Psychologue
Formé à la psychologie clinique (Maîtrise à Lyon II), je choisis pourtant le monde de l’entreprise et j’obtiens un DESS de psychologie du travail.
Consultant en santé sécurité du travail j’éprouve du plaisir à me confronter aux différents métiers, et conceptions du travail.
J’ai eu l’occasion comme psychologue en prévention des accidents et des maladies professionnelles d’être en relation avec toutes les composantes d’une entreprise et de me sentir utile auprès :
Changeant de région, avec femme et enfants, passant de Lyon à Paris puis Limoges et enfin Bordeaux, j’ai découvert des cultures différentes qui m’ont ouvert l’esprit. L’approche des situations ou des personnes est riche d’enseignement entre le Sud, le Nord et l’Est, le Massif Central et le Sud-Ouest.
Pendant douze ans, manager d’une équipe d’une quinzaine de consultants et formateurs en santé-sécurité du travail, je pense avoir acquis une solide expérience dans l’organisation de la prévention en entreprise, dans le management en cherchant à développer, par la participation, une intelligence collective et dans l’accompagnement de chargé de sécurité à avoir et garder une posture de neutralité face aux différents interlocuteurs (Direction, RP, encadrement, et le personnel).
Désireux de développer la prévention du stress au travail voire du harcèlement, je suis devenu consultant indépendant. J’ai mené :
Aujourd’hui dans l’accompagnement du changement je garde une vision systémique – démarche appuyée sur la Théorie Organisationnelle de Berne – avec le souci de la régulation des tensions, la résolution des conflits, le développement de la coopération et de l’intelligence collective.
Dans ce cadre j’utilise spécifiquement le coaching individuel et le coaching d’équipe (CODIR, Comité Stratégique, équipe de terrain…) : avec l’outil Process Com pour connaître son fonctionnement et celui des autres, gérer le stress, anticiper les incompréhensions, développer la tolérance aux visions du monde différentes et le bilan Interqualia afin de s’appuyer sur ses compétences et comment rester, le mieux possible, dans le « Flow ».
Depuis que je suis « en retraite » je continue une activité, à mi-temps, de psychologue du travail et de psychologue clinicien. J’en éprouve le besoin pour les contacts sociaux, pour la stimulation intellectuelle et spirituelle, et pour continuer ma contribution.
Je continue à me former, à découvrir de nouvelles approches de l’être humain ou des organisations dans lesquelles nous travaillons ou participons…
Pour moi, apprendre et acquérir de nouvelles compétences c’est développer la pleine conscience, comprendre son propre fonctionnement et celui d’autrui et permettre à chacun plus de liberté et d’autonomie.
Dernièrement j’ai constaté dans les entreprises l’augmentation des tensions, les difficultés à intégrer un nouveau management de l’activité coupée entre le présentiel et le distanciel, … et chez les personnes rencontrées plus d’anxiété, de baisse d’énergie, de mal être …au final plus d’agitation.
Comment me sentir utile face à l’anxiété, à la peur étalée sur le COVID, et de la guerre en Ukraine ?
En fait je me suis senti stimulé, après ma formation au Scan Thérapeutique à faire connaître ma palette d’intervenant et de psychologue.
De plus un stage sur la résilience, cet été, s’est révélé « coup de pouce » en la matière, par la confection d’un bâton de parole.
Pour quelqu’un de réservé, calme, aimant la solitude, n’aimant ni le conflit ni la mise en avant, l’idée de parler surtout en public a toujours été, rétro-respectivement un point de repère dans mon cheminement.
Me retournant en arrière je distingue de petits cailloux posés sur le chemin, en quête de légitimité.
C’est certainement pour me confronter à la prise de parole en public, gérer le stress face à un groupe que je suis devenu formateur intervenant, mon diplôme de psychologue en poche. Au début, en stage de formation stressée je gardais le contrôle et je donnais peu la parole. J’avais même du mal à écouter. C’est en apprenant à me taire et à écouter les questions voire à donner la parole que j’ai pris beaucoup plus de plaisir avec les personnes en stage de formation.
C’est en donnant la parole aux stagiaires sur leurs attentes d’une formation, que certains plutôt « taiseux » pourront à nouveau prendre la parole quand on la donne.
Maintenant lorsque je fais des entretiens pour un diagnostic des risques psychosociaux, je sais qu’en libérant la parole en restant neutre dans mon questionnement - pas de jugement et pas d’interprétation, pas de lecture de pensée quand quelqu’un ne dit rien - je sais que simplement d’avoir écouté les personnes interviewées cela les libère d’un poids et permet à l’énergie de circuler plus aisément dans le groupe, dans l’entreprise. Les personnes parlent entre elles et évoquent plus facilement leurs ressentis…
On dit de moi que par mon calme, ma force tranquille, j’apaise et rassure.
Chaque fois dans l’exercice de mon métier je suis touché par les personnes rencontrées par leur courage d’affronter leurs difficultés et leurs souffrances, par leurs ressources à rebondir, à être résilients et par leur parcours d’humanité.
J’estime avoir de la chance de continuer un métier au service des personnes et des collectifs, d‘être surpris de leur intelligence individuelle et collective, d’être fier de pouvoir participer à leur bien-être et à leur développement.